Association Intercommunale de Défense de la Levée de la Divatte

L'intensification de la circulation, le dragage incontrôlé du sable, le creusement sans discernement du chenal portuaire, l'entretien insuffisant de la Levée de la Divatte et le manque d'intérêt pour le Val de Divatte, ont amené un groupe de riverains à créer, après la crue alarmante de 1995,l'Association Intercommunale de Défense de la levée de la Divatte (AIDLD). Elle veut être:un aiguillon auprès des collectivités locales et un relais auprès des habitants du Val de Divatte. Car, pour l'association, la Levée est l'ouvrage le plus important du patrimoine de nos communes et doit faire l'objet de l'attention de tous. Ceci afin d'assurer: la sécurité des habitants, la pérennité des emplois qu'elle protège et conserver l'attrait touristique des bords de Loire.

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Ils ont vue sur Loire : « En cas de crue, on sait ce qu’il y a à faire »

En bord de Loire, et de part et d’autre du remblai SNCF traversant le pays d’Ancenis, ils ont appris à vivre avec les aléas du fleuve et surveillent sa cote comme le lait sur le feu. Ils nous racontent leur quotidien.

Joseph Branchereau habite route de la Chaussée à Anetz (Vair-sur-Loire) : «Quand elle passe les 4 mètres à l’échelle de référence de Montjean, on commence à se demander si on ramasse nos affaires de jardin.»

Joseph Branchereau habite route de la Chaussée à Anetz (Vair-sur-Loire) : «Quand elle passe les 4 mètres à l’échelle de référence de Montjean, on commence à se demander si on ramasse nos affaires de jardin.» | OUEST-FRANCE

La Loire a livré une grande partie de ses secrets à Joseph Branchereau, né sur l’île Briand, il y a 83 ans. Au bout de la route de la Chaussée à Anetz (Vair-sur-Loire), sa salle de séjour offre un poste d’observation et une vue remarquable sur le fleuve. « Pour nous, 3,70 m ce n’est pas inquiétant tant que l’eau n’atteint pas la route. Mais, q uand elle passe les 4 mètres à l’échelle de référence de Montjean-sur-Loire, on commence à se demander si on ramasse nos affaires de jardin. À 4,60 m, on prend le bateau pour rejoindre le passage à niveau fermé toute l’année et dont l’automatisme est réactivé uniquement en cas d’inondation. On sait ce qu’il y a à faire. On est habitué, on rapproche nos voitures de la barrière SNCF. »

« En cas d’alerte rouge, on reçoit un message »

Ce mercredi 3 avril, comme chaque jour, en jetant un coup d’œil à la fenêtre, il a déjà sondé le niveau de 3,73 m annoncé sur le site Vigicrues. « On est loin des plus fortes crues comme celle de décembre 1982 avec 6,45 m. Pendant une semaine, on s’est levés toutes les nuits. Elle a arrêté de monter la veille de Noël. C’était un beau cadeau car on avait 10 cm d’eau dans la véranda, et elle n’était plus qu’à 15 cm de notre première marche de la maison. »

Une photo fixée au mur extérieur de la maison rappelle cette autre crue de janvier 1994. On y voit la maison entourée par les flots. Mais, Joseph Branchereau élargit aussi son horizon en observant aussi ce qui se passe sur les affluents de la Loire. À savoir, la conjonction de fortes crues de l’Allier et de la Vienne. « On espère que ça ne fera pas trop monter le niveau. De toute façon, en alerte rouge, on reçoit un message. »

En bord d’itinéraire de Loire à vélo, au Bois-Vert, Gaëtan Hurvoy et Nadine Charpentier surveillent la Loire pour savoir s’ils devront déplacer leurs caravanes. « Ici, on a déjà eu 1,80 m d’eau ! » 

« La vraie alerte, c’est une cote à 4,10 m à Montjean »

À quelques pas de la porte à crue du Bois-Vert, Odile Lianas, une riveraine du remblai, explique : « Tout le long, il y a aussi des petites digues de terre de quelques centimètres plus ou moins naturelles renforcées par les agriculteurs. Quand, les animaux les piétinent, parfois ça crève et ça passe par-dessus. Mais, la vraie alerte, c’est une cote à 4,10 m à Montjean-sur-Loire. On sait alors que la route de notre village sera inondée. »

En bordure d’itinéraire de la Loire à vélo, un couple de vacanciers originaire de Vallons-de-l’Erdre, séjourne sur son terrain La clef du Bois-Vert. Gaëtan Hurvoy et Nadine Charpentier surveillent la Loire. « Ici, on a déjà eu 1,80 m d’eau. Ce matin à 9 h 15, des agents SNCF sont passés pour nous dire que nous n’avions pas besoin de déplacer nos caravanes pour l’instant. Ils repasseront quand ce sera nécessaire. Ils circulaient avec cinq fourgons et j’ai vu, à travers le carreau de l’un d’entre eux, du foin. Je me suis dit qu’ils avaient sans doute des bêtes chez eux », plaisante Gaëtan.

À l’aide de madriers et de foin tressé, les agents de SNCF réseau ont étanchéifié les portes à crue entre Vair-sur-Loire et Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire, comme celle de La Courbe à Varades (Loireauxence). 

De fait, à l’aide de madriers et de foin tressé à la main, ces agents ont assuré depuis mardi, la fermeture et l’étanchéité du battement de 15 des 26 portes à crue réparties le long du remblai SNCF traversant le pays d’Ancenis. Une opération finalisée vendredi « sur le secteur situé entre Vair-sur-Loire et Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire, a confirmé, SNCF réseau en prévision d’une cote à 3,98 m, ce dimanche à 10 h (basse à 3,81 m et haute à 4,17 m) sur l’échelle référence de Montjean-sur-Loire. Cinq passages à niveau piétons ont été ouverts. Un passage automatique également. En conséquence, la vitesse des trains a été réduite à 160 km/h au lieu de 220. »

2024 03 taxe gemapi doit rapporter
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2024 03 un parc naturel dans l estuaire

Coincé entre la Loire et le périph de Nantes, ce site naturel oublié sera bientôt mis en valeur

Visible depuis le pont de Bellevue, mais peu fréquenté, le site naturel de Longue-Mine, à Basse-Goulaine (Loire-Atlantique), enclavé depuis la construction du périphérique nantais, sera réaménagé en 2025. Propice à la promenade, ce havre de paix de 70 hectares en bord de Loire abrite aussi bien des castors que des plantes rares, ainsi que plusieurs pêcheries et les vestiges d’un ancien port.

Aurélie Valadié, chargée de mission à Nantes métropole, ici devant la boire de Longue-Mine, un bras de Loire en eau seulement durant l’hiver, prisé des pêcheurs.

Aurélie Valadié, chargée de mission à Nantes métropole, ici devant la boire de Longue-Mine, un bras de Loire en eau seulement durant l’hiver, prisé des pêcheurs.

Seul le bruit de fond du périphérique nantais trouble, à peine, le calme du lieu. Principalement accessible aux piétons depuis le parking de la rue du Port (1), à Basse-Goulaine (Loire-Atlantique), via un passage sous la quatre voies au niveau de l’écluse du canal de Goulaine, le site naturel de Longue-Mine, en bord de Loire, compte parmi les plus oubliés de la métropole nantaise. La faute à son enclavement.

Jadis une île, comme le sont restées ses voisines de Saint-Sébastien-sur-Loire (Héron, Pinette, Forget), raccrochée au rivage goulainais à coups d’extensions par les éleveurs à la fin du XVIIIe siècle, cette langue de terre de 70 hectares a d’abord été isolée par l’érection de la levée de la Divatte, vers 1850 ; puis par la construction progressive du périphérique sur la digue, entre les années 1970 et 1990, parachevant le cloisonnement d’un site historiquement dédié à l’élevage, en plus de priver Basse-Goulaine d’un accès à la Loire et à son ancien port. Difficile de s’imaginer qu’autrefois, le restaurant Bénureau y avait les pieds dans l’eau, dans un cadre bucolique…

Le site de Longue-Mine est un havre de paix qui jouxte le périphérique de Nantes (qui passe au fond, derrière l’écluse du canal de Goulaine). Un port a longtemps existé à cet endroit.

« Un lieu étrange »

Ainsi, aussi proche soit-il des milliers d’automobilistes qui l’aperçoivent chaque jour depuis le pont de Bellevue avant de le longer, Longue-Mine est aujourd’hui à peine connu des quelques joggeurs, vététistes, chasseurs, pêcheurs et autres riverains qui le fréquentent. Pour le plus grand plaisir des cormorans et autres faisans. « Il est rare de voir un secteur ayant été autant bouleversé, tout en restant très naturel. C’est un lieu étrange, car dès qu’on s’y enfonce depuis le périphérique, on a l’impression d’être en pleine campagne », confie Aurélie Valadié, chargée de mission Étoile verte (2) à Nantes métropole.

En lien avec la ville de Basse-Goulaine, la collectivité y porte un projet global de mise en valeur pour le public. Une idée soufflée dès 2015 par un collectif d’habitants lors du grand débat sur l’aménagement des bords de Loire à Nantes. Lancées en 2020, en concertation avec les usagers, les études s’achèvent et les travaux s’étaleront sur l’année 2025, pour un montant total de 1,9 million d’euros.

En bordure du site de Longue-Mine, à Basse-Goulaine, une voie de service, accessible aux cyclistes, longe le périphérique. Un nouveau chemin pédestre sera notamment aménagé en contrebas.

Frênes têtards et castors

Objectif : remettre en état ce site classé Natura 2000 et en faire « un lieu de promenade et de découverte du patrimoine de Loire ». Un projet empreint de sobriété, afin d’affecter le moins possible le milieu, composé notamment de « prairies humides typiques des bords de Loire ».

Un toilettage du site, « relativement dégradé », est d’abord prévu. Un paradis pour les frênes têtards, emblèmes du paysage ligérien, où niche une généreuse diversité d’insectes et d’oiseaux. Ces arbres seront entretenus et de nouveaux seront plantés. Les haies bocagères seront aussi restaurées. Ici, pousse la fameuse angélique des estuaires, plante endémique que l’on trouve, dans le monde, « sur les seuls estuaires de la Loire, de l’Adour et de la Garonne ».

Coincé entre la Loire et le périphérique de Nantes, le site de Longue-Mine fera l’objet de travaux de valorisation en 2025.

Lire aussi : Entre Nantes et Saint-Nazaire, sur les traces de l’estuaire de la Loire et de son histoire oubliée

Associés au projet, les pêcheurs de la Gaule nantaise se chargeront de restaurer la boire de Longue-Mine (un bras de Loire, en eau seulement l’hiver) : l’eau y stagne à cause d’une buse sous-dimensionnée, « ce qui favorise les plantes invasives, comme la jussie ».

Autre particularité des lieux : ils recèlent des traces de castors, les rongeurs « effectuant ces dernières années leur retour en Loire depuis l’amont », glisse Aurélie Valadié.

Sur le site de Longue-Mine, à Basse-Goulaine, les frênes têtards seront entretenus et de nouveaux arbres plantés.

Passerelle jusqu’aux îles de Saint-Sébastien

Mais le plus gros chantier concernera l’accessibilité du site. La grande nouveauté, à son extrémité ouest, sera la création d’une passerelle de 40 mètres de long traversant la rivière du Boireau. Elle permettra de rejoindre l’île Pinette, où se situent le golf et la zone de loisirs de Saint-Sébastien. La liaison, très attendue, entre les deux communes, ouvrira la possibilité d’une belle promenade jusqu’à l’île Forget et sa Station Nuage, « sans avoir à repasser par la porte de Goulaine et le boulevard des Pas-Enchantés ».

Lire aussi : Un dimanche sur l’île Forget, à Saint-Sébastien-sur-Loire, c’est mieux qu’à la plage

À cet endroit, une passerelle enjambant le Boireau permettra de relier le site de Longue-Mine (Basse-Goulaine) à l’île Pinette (Saint-Sébastien-sur-Loire).

Aussi, une boucle pédestre sera aménagée afin de faire le tour du site de Longue-Mine. L’entrée par la rue du Port sera revue pour mieux inviter à s’aventurer sous le périphérique. Aujourd’hui discontinus, les sentiers déjà existants seront confortés et, surtout, reliés entre eux.

Lire aussi : Nantes. De nouveaux espaces pour le jardin Extraordinaire qui s’étend

Avec notamment la création d’un chemin en contrebas de la voie de service longeant le périphérique (ce ruban de bitume se trouve sur le circuit de la Loire à vélo). Mais aussi d’une traversée des pâturages, en milieu de zone, là où est toujours installée la ferme d’un éleveur de chevaux. C’est ici que s’effectue, à la belle saison, le tri des bovins allant pâturer sur l’île Héron (accessible depuis Longue-Mine par un gué, mais interdite au public). Le chemin permettra d’accéder, au nord, à une vasière bordant la Loire, où un observatoire ornithologique sera installé.

Sur le site de Longue-Mine, à Basse-Goulaine, les chemins existants seront complétés pour créer une vaste boucle de promenade.

Étang et pêcheries de Loire

Cette vasière, tout comme le vaste étang de la Croix-Rouge à proximité, dont il est déjà possible de faire le tour à pied, « avaient été creusés dans les années 1970 pour les besoins en sable du chantier de la station-service, de l’autre côté du périphérique », retrace Aurélie Valadié. L’étang et sa station de pompage servent toujours à alimenter les maraîchers de la Divatte, en plus de ravir les pêcheurs de la Gaule nantaise.

Au bout du plan d’eau, parmi les « très rares » vestiges de cinq pêcheries sur la Loire, dont deux sont toujours utilisées, l’une sera rénovée en pêcherie pédagogique. Car le projet porté par la commune et la métropole compte aussi un volet patrimonial.

À Basse-Goulaine, le site de Longue-Mine compte cinq pêcheries sur la Loire. L’une d’elles sera restaurée en pêcherie pédagogique.

Vestiges de l’ancien port

Sitôt passé l’écluse depuis la bien nommée rue du Port, le promeneur tombe nez à nez sur les restes de l’ancien port-cale de Basse-Goulaine. Envahis par la végétation, les pavés de la cale – qui avait été reconstruite après une crue dévastatrice au début du XXe siècle – seront nettoyés et remis en valeur.

Ils témoigneront de l’histoire de ce port d’étier qui a longtemps servi, depuis la construction du canal de Goulaine, au milieu du XVIIe siècle, aux déplacements quotidiens des Goulainais, au transport de denrées agricoles vers Nantes et à la pêche. Jusqu’à son abandon définitif de tout usage, victime de son envasement, il y a une vingtaine d’années. Peu esthétique et très dégradé, le petit bâtiment en béton, « construit dans les années 1960 pour le stockage des civelles », sera quant à lui démoli.

Désormais abandonné, le port de Basse-Goulaine était à l’origine un simple mouillage pour les chalands et les gabarres, à l’embouchure du canal de Goulaine, près de la Loire. | DR

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Des pavés au sol témoignent de la cale de l’ancien port de Basse-Goulaine, avant que le périphérique nantais ne vienne isoler le site de Longue-Mine. Au fond, le bâtiment dédié au stockage des civelles sera détruit.

Quelques mètres plus loin, un ponton sur la Goulaine sera restauré. De l’autre côté de la rive, un mur en pierre se devine, noyé dans la végétation. « Cette rampe est le début d’un pont qui traversait la Goulaine au XVIIe siècle. Autrefois, cette route était le seul accès à Nantes depuis l’est. On a redécouvert ces vestiges lors de l’étude ; ils ne figuraient pas dans nos inventaires. Ils seront débroussaillés pour être visibles, mais resteront inaccessibles », explique Aurélie Valadié.

En divers endroits du site, des panneaux d’interprétation permettront d’éclairer sa compréhension. Et ce dès le village de la Rivière, le long de la rue du Grignon, rappelant ainsi aux visiteurs son lien historique avec la Loire.

(1) Le site est aussi accessible à pied et à vélo depuis le pont de Bellevue. Le chemin jusqu’à l’étang de la Croix-Rouge sera conforté dans le cadre du projet.

(2) Porté par Nantes métropole, le projet Étoile verte vise à créer des chemins de randonnée le long des cours d’eau (Loire, Erdre, Sèvre, Cens, Chézine). Il sera présenté en 2025.

Parc naturel national des zones humides : ce sera la Loire entre Nantes et Angers

L’annonce pourrait être faite avant l’été 2024. L’État a choisi la Loire aval, entre Nantes et Angers, pour accueillir le parc naturel national des zones humides.

 

La Loire aval, entre Nantes et Angers, pourrait être classée parc naturel national des zones humides.

La Loire aval, entre Nantes et Angers, pourrait être classée parc naturel national des zones humides. | PHOTO ARCHIVES LE COURRIER DE L’OUEST

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Presse OcéanDominique BLOYET et Emmanuel VautierPublié le 20/02/2024 à 06h06

L’estuaire de la Loire et la Loire aval, de Nantes à Angers, vont-ils devenir parc naturel national des zones humides (PNNZH ?). Selon les sites d’informations AEF et Contexte, l’annonce pourrait en être faite le 15 mars 2024, lors du lancement de la Cop régionale des Pays de la Loire.  Ce projet de parc national des zones humides est toujours dans la feuille de route du ministère de la Transition écologique, indique au Courrier de l’Ouest une source bien au fait du dossier. L’annonce ne se fera pas le 15 mars. Le dossier n’est pas prêt. 

« Rien n’est encore figé. Il faut beaucoup de pédagogie »  

Le timing n’est pas le bon, alors que les agriculteurs maintiennent la pression et que les chasseurs sont vent debout contre le projet.  Y a-t-il la volonté de créer un parc national sur la Loire ? Oui. Rien n’est encore figé. Il faut beaucoup de pédagogie  . Une officialisation pourrait intervenir avant l’été 2024. Tout dépendra, là encore, du timing politique.  La création d’un parc naturel national est extrêmement rare, souligne-t-on en coulisses. C’est notamment un atout touristique, quelque chose de vivant et d’attractif. Il faut compter dix ans pour le concrétiser ». Selon nos sources, l’estuaire ne serait finalement pas compris dans le périmètre retenu. Reste à savoir si ce dernier englobera le lac de Grand-Lieu et le marais de Goulaine comme envisagé dans un premier temps.

La création d’un parc national naturel des zones humides s’inscrit dans la stratégie nationale biodiversité 2020-2030 définie par le gouvernement. Dans ce cadre, il a engagé un processus d’identification de sites pouvant potentiellement répondre aux critères attendus. À l’issue d’une mission entamée en 2021 au cours de laquelle l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) a visité dix-huit sites et rencontré les acteurs concernés, trois « sites d’exception » ont été retenus : les marais de Kaw-Roura en Guyane, la Camargue et l’estuaire de la Loire – Loire aval, dans un périmètre allant de Nantes à Angers et incluant le lac de Grand-Lieu et le marais de Goulaine.

Christophe Béchu et Sarah El Haïry à la manœuvre ?

Jusqu’à présent, la Guyane semblait tenir la corde mais la collectivité a retiré sa candidature. Et la Camargue a été écartée en 2023. Reste donc la Loire aval. Le 23 janvier 2024, interrogé par les représentants agricoles de Loire-Atlantique, le préfet des Pays de la Loire a assuré ne pas être au courant des éléments publiés par les deux sites d’informations. Sollicitée par Presse Océan, la préfecture n’a pas donné suite.

Faut-il voir dans le choix de la Loire aval pour accueillir sur ce PNNZH, l’action du tandem ligérien formé par l’Angevin Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, et la Nantaise Sarah El Haïry, en charge dans le précédent gouvernement de la Biodiversité ? La nouvelle ministre déléguée à la Famille n’a pas répondu à nos sollicitations.

De son côté, l’entourage de la présidente de la Région des Pays de la Loire, Christelle Morançais (Horizons) l’assure : « Nous ne disposons d’aucune information. Personne n’imagine que l’on puisse prendre une décision de cette nature sans que les élus du territoire soient consultés ».

Le lac de Grand-Lieu, une zone humide sanctuaire de biodiversité. | PHOTO ARCHIVES PO

Une zone de protection forte

La France compte à ce jour onze parcs naturels nationaux (PNN), trois en outre-mer et huit en métropole, mais pas un seul consacré aux zones humides. Ce 12e parc dédié à ces dernières permettrait à la France de se renforcer, à l’international, son image de protectrice de la biodiversité et lancer un message de sensibilisation à la gestion équilibrée de l’eau dans un contexte tendu en termes de ressources. Les missions d’un PNN sont multiples : la protection du patrimoine naturel et culturel, la connaissance et la recherche, l’accueil du public, l’éducation à l’environnement et la promotion du développement durable dans l’ensemble de l’aire d’adhésion. Le cœur d’un PNN est une zone de protection forte avec une réglementation des activités et de très bons résultats en matière de biodiversité. En moyenne, le budget annuel d’un PNN est de 7 M€, financés à 90 % par l’État, avec 70 agents.

En Anjou, cette digue pourrait rompre en cas de forte crue de la Loire, il faut la consolider

Dans la commune des Rosiers-sur-Loire (Maine-et-Loire), l’état de la digue inquiète les autorités. Une étude de dangers des levées de Loire du Val-d’Authion a mis en évidence ses fragilités et « un risque significatif de rupture en cas de forte crue », explique la préfecture. Pour répondre à la problématique, des travaux ont été entrepris.

L’État mène actuellement des travaux pour consolider la levée sur la Loire aux Rosiers.

L’État mène actuellement des travaux pour consolider la levée sur la Loire aux Rosiers. | THIERRY HUGUENIN

Aux Rosiers-sur-Loire (Maine-et-Loire), l’état de la digue qui supporte la route départementale 952 inquiète les autorités. Menée en 2014, l’étude de dangers des levées de Loire du Val-d’Authion « a mis en évidence certaines fragilités de la digue sur différents secteurs avec un risque significatif de rupture de la digue en cas de forte crue », explique la préfecture.

C’est en fait l’érosion interne, liée aux infiltrations d’eau, qui fait naître le danger aux Rosiers-sur-Loire. La grande levée de l’Authion constitue – avec la levée de Belle Poule aux Ponts-de-Cé – la première ligne de défense du Val-d’Authion contre les inondations de la Loire. Elle protège plus de 60 000 habitants.

En quoi consistent les travaux ?

Parmi toutes les pistes envisagées, c’est celle d’un écran étanche qui a été retenue. S’étirant sur toute la hauteur de la digue, de ses fondations à son sommet, il empêche toute infiltration d’eau, et donc toute érosion, dans la partie de la levée qui est tournée vers la terre.

Cet écran étanche devra être posé sur « 3,6 km de linéaire, de l’extrémité ouest des Rosiers jusqu’à la limite communale de La Ménitré » . Lancé en ce début février, le chantier doit durer jusqu’en septembre prochain. Durant ce laps de temps, toute circulation est interdite sur le tronçon concerné de la RD 952.

Combien cela va coûter ?

Le montant de ces grands travaux s’élève à 6,5 millions d’euros. Dans le cadre du plan Loire grandeur nature, l’État en prend 80 % à sa charge. Leurs territoires respectifs étant directement concernés, Saumur Val-de-Loire agglomération et Angers Loire métropole sont elles aussi invitées à financer le chantier. À hauteur, respectivement, de 10 et 4,5 %.

Le reste est amené par les communautés de communes Touraine ouest Val-de-Loire et Chinon Vienne-et-Loire (0,86 %).

Pas mal d'actualités depuis la dernière fois

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/gennes-val-de-loire-49350/video-en-anjou-cette-digue-pourrait-rompre-en-cas-de-forte-crue-de-la-loire-il-faut-la-consolider-cb43cc90-d578-11ee-a76d-b574a265382f

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/elle-protege-plus-de-60-000-habitants-un-chantier-denvergure-debute-sur-cette-digue-de-la-loire-4029f894-d183-11ee-89c0-6cefac77e04a

https://www.ouest-france.fr/environnement/parc-naturel-national-des-zones-humides-ce-sera-la-loire-entre-nantes-et-angers-52ac8a3e-ccbc-11ee-84f3-30cb0ba0cd2f

https://www.ouest-france.fr/environnement/la-fnsea-44-et-les-federations-de-chasse-refusent-la-creation-dun-parc-national-des-zones-humides-2a10e986-ce46-11ee-ae65-ae2b32b20025

https://www.ouest-france.fr/environnement/parc-naturel-national-des-zones-humides-ce-sera-la-loire-entre-nantes-et-angers-52ac8a3e-ccbc-11ee-84f3-30cb0ba0cd2f

 

Il faut retenir les points suivants :

La consolidation des digues suit son chemin, en particulier pour les digues plus en amont puisqu'elles sont dans un état beaucoup plus préoccupant que la nôtre. Ce qui n'enlève en rien la surveillance et les travaux sur la nôtre. Pour le moment nous n'avons pas eu de crue notable sur la Loire sur notre secteur (même tendance depuis 2000).

Parc naturel national des zones humides : Notre secteur (entre Nantes et Angers) a été choisi. Si ce choix est validé, il aura des conséquences extrêmement importantes sur notre territoire. Certaines positives, d'autres négatives ... La viticulture, le maraîchage, l'entretien des canaux, les constructions, ... Plus rien ne sera comme avant. Le bassin versant est extrêmement étendu, la CCSL est concernée dans son intégralité, Le Landreau, Haute Goulaine, ...

Le nouveau PPRI a été repoussé. On en comprend mieux les raisons quand on sait que l'Etat était aux manettes pour le choix du Parc naturel national des zones humides.

 

Nous avons un rendez-vous de prévu avec les élus locaux sur ces sujets.

Nous vous tiendrons au courant.

Merci pour vos commentaires.

 

2024 01 04 participation au financement
2024 01 la gestion des digues

La CCSL vote 116 000 € pour l'entretien

2023 12 7 ccsl 116 000 euro

2023 10 05 taxe gemapi
2023 09 la nouvelle taxe denoncee par les elus
2023 09 21 hebdo riverains mecontents

Pour nous habitants du Val c’est la double peine

 

Comme nous le présentions la révision du PPRI se base sur des hypothèses alarmistes pour faire passer la politique générale de désengagement de l’Etat. Un risque cela se gère, par exemple on interdit pas aux gens de prendre leur voiture sous prétexte qu’ils peuvent avoir un accident. On peut gérer ce risque en mettant des feux, des stops, une ceinture de sécurité, … C’est ce qu’ils ont fait aux Nouvelles cliniques Nantaise et aux CHU, ils ne leur ont pas interdit de faire des parkings sous le niveau de la Loire ! Une digue ça s’entretien surtout que globalement le contexte est meilleur. Nous avons vu la Loire changée depuis 40 ans, le fond de la Loire s’est effondré maintenant il s’est stabilisé. Depuis 2000 nous remarquons que les épisodes de crues sont de plus en plus rares. Il y a 10 ans, on ne pouvait pas dire ça, maintenant avec 20 ans de recul cela devient inquiétant, j’espère que l’on se trompe.

Pour les collectivités locales c’est un double fardeau

Ils doivent assumer l’entretien de la digue à un coefficient de sécurité Q150 (taux de retour d’une crue 150 ans). La CCSL s’est en effet engagée auprès de l’Etat à respecter ce Q150. Ses mêmes collectivités se voient imposer un PPRI par ce même état basé sur une hypothèse de sûreté de la digue de Q100 ! Nous habitants du val allons payer avec la taxe GEMAPI pour entretenir une digue pour un Q150 et se voyons imposer des prescriptions de constructions basés sur un Q100 ! C’est scandaleux. D’autant que la digue de la Divatte est considérée comme en bon état général par les travaux du CEREMA, elle ne nécessite pas de travaux lourds à court ou moyen terme. Cette digue est même l’une des plus sûres des levées de Loire. Encore une fois, un risque cela se gère et nos élus locaux sont au travail ! Nous les suivons.

Ce nouveau PPRI ignore totalement les dernières études nombreuses (GIEC Pays de la Loire, Explore 2070, GIP Loire Estuaire, …) qui prévoient avec le réchauffement climatique une baisse des débits de la Loire et de la fréquence des crues.

-          Le GIP Loire Estuaire écrit : « À Montjean le débit de crue décennale n'a pas été atteint depuis 1995 et depuis cette date, les débits journaliers maximaux annuels ont tendance à diminuer »

-          Le dernier rapport du GIEC Pays de la Loire écrit : « À la fin du siècle, les débits de la Loire pourraient même avoir baissé de 50 % à 60 % ».

-          L’étude Explore coordonnée par l’Etat note que « Le bassin Loire-Bretagne serait plutôt concerné par une baisse de 10 à 20 % de la crue journalière de fréquence décennale ».

-          Factuellement nous avons moins de crues : Dernière 5000 m3/S en 2000, dernière 5500 m3/S en 1994, dernière 6300 M3/S en 1982

C’est très inquiétant. L’Etat a encore 20 ans de retard, ce n’est pas des digues qu’il va falloir faire, ce sont des barrages, des retenues d’eau, des seuils … J’espère que nous ne nous trompons pas, mais dans 10 ans est ce que l’on ne va pas pleurer les crues de 5000 m3/s ?

Autre point, le dernier rapport du GIEC Pays de Loire prévoit une élévation de l’océan de 38 cm à 76 cm et non plus 1 mètre comme dans l'étude.

Les hypothèses de calculs du PPRI sont basées sur 1 mètre, tout est à refaire !

 

L’Etat à encore 20 ans de retard

C’est ceinture, bretelle et parachute et en fermant les yeux ! Aucune vision à long terme

Ce sont les baisses de débits qu’il va falloir gérer, pas les crues.

Dans 20 ans on va se demander comment on pouvait dans le même temps appliquer des restrictions d’eau et jeter des milliards de mètres cubes d’eau douce à la mer !

Il faut changer de paradigme

 
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Attention des nouvelles contraintes à venir !

 

Nous vous informons depuis plusieurs mois sur la révision prochaine du PPRI.
Malgré la baisse conséquente du niveau de la Loire, il semble qu'une vision sécuritaire soit en œuvre, il est prévu d'accroître les contraintes que nous subissons déjà dans le val. Il est question des contraintes suivantes :
- Définition de zones à aléas fort où rien ne sera plus possible (changement de destination, agrandissement, étage, garage, ...) sur les territoires de Saint-Julien-de-Concelles et de Divatte-sur-Loire
- Mise hors d’eau (au-dessus de la cote de référence) des coffrets et tableaux électriques
- Mise hors d’eau ou protection des chaudières
- Mise hors d’eau ou arrimage solide des cuves, citernes
- Mise en place de batardeaux ...
- ...


Nous voulons rappeler la position de l'association sur le PPRI. Nous n'avons jamais été contre le PPRI, le sachant légitime et nécessaire. Nous avons tous été déjà très fortement touchés par le précédent PPRI et comprenons qu'il n'est plus possible de construire de nouveaux logements. Cependant nous souhaitons VIVRE dans le val et pouvoir aménager les constructions existantes et ne pas bloquer l'activité économique.

Cette vision sécuritaire est d'autant plus étonnante sachant que :
- Le CHU de Nantes est autorisé à construire en zone PPRI des parking en R-3 (le R0 du CHU est à 6,5 m NGF, la digue est autour des 9 m NGF, la quintaine à 6,5 m NGF), Mais aussi les nouvelles Cliniques Nantaises. Ici le PPRI a été construit sur mesure pour ces constructions. 
- Le niveau de la Loire a baissé de 3 à 4 mètres
- En conséquence pour un même débit que lors de la crue de 1910 le niveau de crue est de l'ordre de 1m40 à 2m en dessous
- Le réchauffement climatique a été intégré dans les calculs des travaux de rééquilibrage de la Loire et il n'est prévu qu'une aggravation des crues de maximum 3 cm sur notre secteur, travaux compris. Le nouveau rapport du GIEC Pays de la Loire parle d'une baisse du débit de la Loire de 20 à 50 % et d'une élévation de la mer ramenée de 1 mètre à maintenant une fourchette de 38 à 76 cm sur notre territoire. Dans la révision du PPRI Loire Aval la courbe de référence a été augmentée d'1 mètre au Pellerin et abaissée de 50 centimètres à Nantes en tenant compte du réchauffement. Les autorités considèrent donc que l'influence de l'élévation du niveau de la mer s'arrête à Nantes.
- La digue de la Divatte est considérée comme en bon état général par le CEREMA
- Les travaux de sécurisations de la digue sont obligatoires car prévu par le décret "digue" du 12/05/2015 (2015-526), ainsi baser une cartographie d'aléas sur des points qui vont être traités est un non sens

A noter, de nouvelles communes sont concernées par le PPRI ; La Chapelle-Heulin, Le Landreau et Le Loroux-Bottereau.

Pour rappel les élus communaux sont à notre écoute. Ils subissent comme nous les nouvelles contraintes (Salle de sport, LIDL, Urbanisme...). C'est auprès de la préfecture et du département qu'il faut se manifester.

Nous vous invitons à prendre cet avertissement au sérieux et à vous manifester.

Pour info : le décret "digue" du 12/05/2015 (2015-526) classe les digues sur l’ensemble de la France. La digue de la Divatte a été classée en catégorie B. C’est une catégorie plus exigeante, l’Etat fait des prescriptions et donne des consignes. Ce classement implique un diagnostic sur la résistance de l’ensemble de l’ouvrage tous les 5 ans avec un rapport de surveillance. Ce rapport va donc obliger la collectivité en charge à faire les travaux préconisés par l’étude.

Les liens qui pourront vous intéresser :
https://carto2.geo-ide.din.developpement-durable.gouv.fr/frontoffice/?map=e9bdcafe-95d8-49d2-9e4f-19c4704b7e05#
https://www.info-flash.com/info-flash/actualites/france/74436-cc-sevre-et-loire/53599769-information.html
https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels/Plans-Prevention-Risques-Naturels-Previsibles/Les-plans-de-Prevention-des-Risques-Inondation-en-Loire-Atlantique/Le-PPRI-de-la-Loire-Amont
https://www.ouest-france.fr/meteo/inondation/changement-climatique-et-creusement-de-la-loire-les-zones-inondables-evoluent-en-amont-du-fleuve-e5328f64-9cc2-11ed-92eb-e890e5f5f960

2023 02 02 qui gerera la digue

Rencontre avec Mr JOUNIER et Mr MARCHAIS

L’ALD a souhaité rencontré Jean Marc JOUNIER car il est le plus au fait du dossier GEMAPI à la CCSL. Des décisions importantes doivent être prises.

 

2022 11 03 cr rencontre avec mr jounier et mr marchais2022 11 03 cr rencontre avec mr jounier et mr marchais (193.57 Ko)

2022 04 au chevet de la divatte
2022 03 la loi 3ds
2022 04 14 manque de nettoyage

Une de nos priorités, la fin des camions sur la Digue ...

 

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La poursuite de la route de la vallée est abandonnée. A la place un réaménagement des routes existantes est prévu, avec quelle ambition !

Lutter contre les poids lourds sur la digue ne veut pas dire lutter contre les acteurs économiques. Au contraire il faut leur fournir des routes dignes de ce nom dans la vallée pour qu'ils ne soient plus tenté d'utiliser la digue !

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